🌮Mes astuces pour payer moins cher

1. Mes astuces pour payer moins cher

En discutant avec une amie au sujet d’un achat, je me suis rendue compte qu’elle ne connaissait pas certaines astuces pour dépenser moins. Je les ai donc rassemblées ici, en espérant qu’elles vous seront utiles.

En préambule, je voudrais tout de même préciser que le meilleur achat est probablement celui qu’on ne fait pas !

Avant de céder à une envie, je me force à laisser passer un peu de temps pour ne pas acheter sur un coup de tête.

Si vraiment je dois acheter, je privilégie l’occasion (Vinted, LeBonCoin, vide greniers, etc.). Si je ne trouve pas ou que si je cherche du neuf (pour la garantie, la fiabilité, etc.), je mets en place plusieurs stratégies pour payer moins cher :

1. Je compare les prix sur Idealo: très pratique pour avoir une idée de l’évolution du prix d’un produit et repérer la meilleure offre (ne prends pas en compte tous les sites mais donne une idée du prix moyen).

2. Je mets des alertes sur Dealabs: ce site est une mine d’or pour dénicher des bons plans et codes promo.

3. J’utilise Widilo Cashback qui me permet de récupérer une petite partie de mes dépenses, entre 2 et 10% en moyenne je dirais. J’ai installé le plugin sur mon navigateur Chrome et je vérifie systématiquement s’il propose du cashback ou des codes promo avant d’acheter. Pour les clients Boursorama, il existe un service similaire appelé The Corner.

4. Je cherche un code promo : avant de valider un achat en ligne, je tape toujours “code promo + nom du site” sur Google. Ça fonctionne rarement mais j’ai eu des bonnes surprises parfois.

5. Je m’inscris à la newsletter: cela peut sembler basique mais beaucoup de boutiques offrent entre 5 et 10% de réduction à l’inscription. C’est souvent intéressant, surtout pour un premier achat. Après, je n’hésite pas à me désabonner.

6. Je m’abonne aux programmes de fidélités s’il y a un mois gratuit sans engagement. Je fais mon achat, puis annule avant la fin du mois. Par exemple, ça marche pour La Redoute+ et ça permet d’avoir la livraison gratuite.

7. Personnellement, je regarde peu les ventes privées comme Veepee ou autres. Je trouve que ces sites sont trop “tentants” et me poussent parfois à consommer plus que nécessaire. Mais je reconnais que parfois, il y a vraiment de bonnes affaires à faire.

8. J’attends bien sûr les moments clés tels les soldes ou le Black Friday ou Noel pour faire de bonnes affaires !

Évidemment, tout cela concerne surtout les achats conséquents : électroménager, high-tech, Hi-Fi, etc. En gros, des dépenses qu’on peut planifier et différer. On ne va pas faire ça pour du dentifrice 🤣.

🗣️Apprentissage: Avant d’acheter, je prends le temps de bien réfléchir, de laisser passer l’envie impulsive, et de me demander si je peux récupérer, emprunter ou acheter d’occasion. Si j’opte pour du neuf, alors je compare, je cherche les bons plans… et je déroule mes petites astuces pour payer moins cher !

2. Ma recette de l’été

Ça faisait longtemps que je n’avais pas partagé de recette !
Comme vous le savez, j’aime les plats simples et goûtus.

Petite digression : en écrivant ces lignes, je découvre que le mot “goûtu” n’existe pas 🤣.

Cette fois, c’est une amie qui m’a transmis oralement cette recette, donc pas de quantités précises, mais promis : c’est super facile à adapter.

Les ingrédients :

• Une céréale : boulgour ou quinoa, j’ai choisi du quinoa.

• Des légumes verts : petits pois, fèves, asperges... J’ai pris des petits pois et des fèves surgelés de chez Picard. Pensez à bien prendre les fèves pelées chez Picard, parce que j’ai passé 20 minutes à enlever la peau… La prochaine fois je prendrai les Edamame.

• De la fêta, n’importe laquelle du moment qu’elle est bonne

• Des citrons confits : j’ai utilisé les Albert Ménès, trouvés en supermarché.

• Des pignons de pin

• De la coriandre

• Du cerfeuil (je n’en ai pas trouvé)

• De la menthe (je déteste ça, donc je n’en ai pas mis)

• Du citron noir en poudre (je ne connaissais pas, je n’en ai pas trouvé… bon, j’avoue, je n’ai pas trop cherché non plus)

• De l’huile d’olive

La préparation (ultra simple) :

1. Faire cuire le quinoa dans de l’eau bouillante.

2. Faire cuire les petits pois et les fèves surgelés dans une autre casserole d’eau bouillante.

3. Couper les citrons confits en tout petits morceaux.

4. Faire griller à sec les pignons de pin dans une poêle (ça va vite, attention à ne pas les brûler).

5. Couper la fêta en petits cubes.

6. Ciseler la coriandre (et le cerfeuil, si vous en avez).

7. Ajouter un filet d’huile d’olive, un peu de citron noir en poudre si vous en avez.

8. Mélanger le tout… et TADAAAA 🎉

Mes quantités (à la grosse louche) :

• Tout le paquet de petits pois et fèves (600g chacun)

• La moitié d’un paquet de quinoa (200 à 300g environ)

• Un paquet entier de fêta

• 2 citrons confits

• Une partie du paquet de pignons de pin (ça méritait de mettre le paquet en entier mais comme ça coûte un bras, j’essaie de les faire durer !)

• Un gros filet d’huile d’olive

Ça fait un plat principal pour au moins 6 ou 8 personnes je dirais. Perso, j’aime bien préparer une grosse salade et en manger sur plusieurs repas.

Quelques petits précisions sur 2 ingrédients :

• Les citrons confits, c’est un petit luxe, mais ils se conservent super longtemps (jusqu’à 1 an au frigo s’ils restent bien immergés dans leur saumure askip). Ça permet de refaire cette salade plus tard 😉

• Quant aux pignons de pin… franchement, vu le prix, ça donne presque envie d’investir dans une plantation de pins 😅

3. Jung, un voyage vers soi

Il y a des matières qu’on apprend trop tôt à l’école. Par exemple, la philo. À 17 ans , je n'avais ni l'envie, ni l'intérêt d'écouter ma prof de philo (qui, il faut le dire, n'était pas très inspirante…).

Aujourd’hui, j’aimerais bien avoir un cours de philo de temps en temps, ou d’histoire. J’essaie d’apprendre autrement, à mon rythme, sur des sujets que je ne maîtrise pas. Pour garder un équilibre, j’alterne entre un livre de fiction et un livre de non-fiction.

C’est dans cette dynamique que j’ai lu Jung, un voyage vers soi de Frédéric Lenoir. Le livre propose une introduction accessible à la pensée complexe du psychanalyste Carl Gustav Jung. 

La première partie retrace sa vie, et la suite présente ses grands concepts : inconscient collectif, archétypes, synchronicité, persona, anima/animus, processus d’individuation, etc.

J’ai appris beaucoup de choses sur Jung, dont je ne connaissais quasiment rien, mais surtout, ce livre m’a ouvert les yeux sur un point : je n’accorde presque aucune place à mon inconscient.

Je ne l’écoute pas. Je ne prends pas le temps de me connecter à ce qui se passe à l’intérieur.

C’est pourtant tout l’enjeu du processus d’individuation, au cœur de la pensée jungienne :

Explorer ses zones d’ombre, équilibrer ses polarités psychiques, entendre les messages des rêves et des symboles… jusqu’à accéder au Soi, centre unificateur de la psyché.

Il y a 3 grandes phases de ce processus :

1. Éveil et élargissement de la conscience par l’émergence des contenus inconscients

2. Diminution de l’influence inconsciente dominante

3. Transformation de la personnalité vers une conscience plus intégrée et harmonieuse

J’en suis à la phase 1 visiblement😅!

Lire Jung m’a donné envie d’aller à la rencontre de moi-même, au-delà du mental, au-delà de ce que je montre. Ce n’est pas simple, ni confortable, mais c’est, je pense, profondément nécessaire.

Finalement, peut-être que la philosophie, comme la psychologie, ne s’apprend pas à un âge précis. Elle devient vivante quand elle répond à un besoin intérieur, quand elle entre en résonance avec une quête personnelle.

Et c’est exactement ce que ce livre m’a permis de commencer : un petit voyage vers moi.

🎯Objectif : Penser avec son coeur. Trouver et donner du sens.

4.  🏟️ Quand le sport devient un spectacle

J’ai adoré lire cet article d’Uzbek et Rica: Règles, argent, spectacle… Comment le sport se réinvente pour séduire les jeunes.

L’article part d’un constat clair : les compétitions sportives traditionnelles peinent à capter l’attention des jeunes (15–24 ans), ultra-connectés, habitués au zapping, aux formats courts et aux expériences immersives. Pour rester attractives, certaines ligues sportives cassent les codes : nouvelles règles, rythme accéléré, éléments de jeu vidéo, narration scénarisée… le tout pensé pour TikTok, Twitch, YouTube et les formats viraux.

Personnellement, je trouve ça fascinant. On assiste à une vraie fusion entre compétition et divertissement. Les frontières deviennent floues : on est à la fois dans le réel et dans une forme de jeu vidéo. Tout est calibré pour l’écran, pour le spectacle et pour être partageable.

2 citations dans l’article m’ont marqué :

Aujourd’hui, il faut du résultat rapide, du rythme, des rebondissements, comme dans un film. Du sport et du show. Climax, surprise, retournement de situation.

L’article mentionne 3 compétitions différentes qui incarnent cette mutation :

🎾 Ultimate Tennis Showdown (UTS) créé par Patrick Mouratoglou

• Matchs courts: en 4 quarts-temps de 8 minutes

• Nouvelles règles: une seule balle de service, une carte « prochain point compte triple », etc.

• Interviews live pendant la partie.

• Une scénographie très visuelle, pensée comme un show TV

⚽️Kings League (football) créée par Gérard Piquet

• Matchs courts : 2×20 minutes entre des équipes de 7 joueurs

• Le match commence en 2 contre 2, puis des joueurs sont ajoutés 1 par 1 dans chaque équipe

• Terrain plus petit

• Système de cartes secrètes, de jokers et de bonus

• Mobilisation de streamers populaires pour toucher le public jeune.

• Des caméras et des micros partout pour une immersion totale

🏃Grand Slam Track (athlè : courses à pieds) créé par Michael Johnson.

• Duels inédits organisés sur 3 jours (contre une semaine en général)

• Gains élevés pour attirer les meilleurs

• Règles innovantes : points triples, cartes bonus, distances originales, etc.

• Format taillé pour les réseaux sociaux

J’étais complètement passée à côté de ce phénomène mais en creusant, au delà de l’article, je me suis rendue compte qu’on ne parle plus d’une tendance passagère, mais d’une transformation en profondeur de l’écosystème sportif.

Je m’étonne de cette évolution que je trouve à la fois déroutante et fascinante.

Étant fan de basket de la première heure, j’ai vu les lignes bouger, notamment avec l’apparition du 3×3 (plus rapide, plus urbain), désormais discipline olympique à part entière.

Ce qui me déroute, c’est que ces nouveaux formats bousculent les valeurs que j’associais au sport : l’endurance, la patience, le collectif.

Mais c’est aussi fascinant, car cela montre à quel point le sport n’est pas figé. Il s’adapte et se transforme pour continuer d’exister dans le monde ultra-connecté des plus jeunes.

Je suis à la fois nostalgique du sport « pur », mais je reconnais aussi l’inventivité de ces nouveaux formats qui mêlent compétition, gamification, storytelling et culture web avec beaucoup d’audace.

🗣️Apprentissage: Ce que je comprends aujourd’hui, c’est que cette réinvention ne remplace pas le sport traditionnel. Elle coexiste avec lui. Elle s’adresse à un autre public, répond à d’autres attentes, sans forcément trahir l’essence du jeu.

Et peut-être que c’est ça, le vrai défi de demain : réconcilier les 2 mondes, sans les opposer. Faire cohabiter l’intensité d’un match NBA de 4×12 minutes et la spontanéité d’un tournoi 3x3 🏀.

5. Déconnexion, le nouveau luxe ?

Dans la dernière édition, je vous parlais des tendances du moment, notamment celle des digital detox. Alors que je viens tout juste de terminer la dernière saison de The White Lotus, qui se déroule dans un luxueux complexe bien-être en Thaïlande, j’ai eu envie de conclure cette édition, avant la pause estivale, en revenant sur le rapport Hilton Trends de 2025.

Un quart des voyageurs souhaitent se déconnecter totalement des réseaux sociaux pendant leurs vacances, tandis qu’un autre quart cherche simplement à réduire le temps passé sur leur téléphone. Il semblerait qu’enfin les vacances redeviennent un moment pour décrocher !

Les professionnels du tourisme l’ont bien compris. De plus en plus d’établissements surfent sur cette vague et adaptent leurs offres à ce besoin de déconnexion.

Je vous propose un tour d’horizon des initiatives que j’ai trouvé:

• L’uban cowboy Lodge : à 2h30 de route de New York, ce lodge niché au cœur des montagnes Catskills envoie un message à chaque client avant son arrivée : Souhaitez-vous vous déconnecter ?

  Si la réponse est oui, le téléphone est échangé à l’arrivée contre un Polaroid, un bloc-notes, un lecteur de cassettes, une liste d’activités, et une carte des lieux incontournables des environs.

  

  https://www.timeout.com/newyork/news/i-did-a-digital-detox-at-a-luxury-catskills-resortheres-what-it-was-like-041824

• Au Mexique, le Grand Velas Resorts a mis en place un « Concierge Détox» qui prend en charge téléphones, ordinateurs et tablettes dès l’arrivée.
  En échange :

  • Des bracelets de déconnexion (un par jour sans écran)

  • Des activités offertes (plongée, yoga, kayak, soins…)

  • Des t-shirts “Nous faisons une détox digitale”

  • Et même un chronomètre dans le hall qui affiche le nom de la famille et le nombre de jours passés sans appareil.

• Aux Etats-Unis, des Miraval Resorts aux États-Unis ont mis en place des zones sans téléphone avec ces panneaux :

  

  Miraval Resorts (USA)

• En Sardaigne, l’agence de voyage Logout Livenow organise des séjours, de 1 à 4 jours, « zéro technologie ». Elle se présente comme “la première agence de digital detox d’Italie”. Ordinateurs, téléviseurs et appareils photo sont interdits. Dès le début du voyage, les participants confient leur smartphone à un coffre-fort, qu’ils ne rouvriront qu’à la fin du séjour.

• Unplugged propose des cabanes autonomes en pleine nature, comme un studio au bord d’un lac à une heure de Londres.
  Pour 620 $ les 3 jours, pas de Wi-Fi, mais une boîte à téléphone, une radio, des jeux de société, et des bottes de pluie.
  

  

Je trouve cette tendance particulièrement révélatrice. Il n’y a encore pas si longtemps, l’absence de réseau dans une location de vacances était un désavantage majeur. Aujourd’hui, c’est devenu un argument marketing. Ce basculement est significatif : il illustre à quel point notre rapport à la technologie, et à la connexion permanente est en train de changer.

🗣️Apprentissage: Au-delà du marketing, c’est aussi le reflet d’une problématique sociétale plus profonde : nous avons de plus en plus de mal à préserver notre attention et notre disponibilité mentale. La surcharge cognitive provoquée par la surexposition numérique est en train de devenir un enjeu de santé mentale.

Et si demain, on croisait des panneaux “Téléphone interdit” dans les parcs, les terrasses ou sur les places publiques, comme on voit aujourd’hui des “interdictions de fumer” ?