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  • 🌼 Tu penses que les algues sont inutiles ? Attends de voir ça !

🌼 Tu penses que les algues sont inutiles ? Attends de voir ça !

#32 Jusqu’où faut-il aller pour plaire 📾? ; Vaut-il mieux courir ou marcher sous la pluie đŸŒ§ïž? ; Vous êtes fatigués. Ce n'est pas de votre faute đŸ’€ ! Ce qu’on oublie souvent sur Stromae ; Les algues : un potentiel inexploré à exploiter

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Mes 5 apprentissages & réflexions
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Hola hola,

À l'heure oĂč vous recevez cet email, je suis sur l'Ăźle d'OlĂ©ron, en pleine dĂ©connexion et entourĂ© de ma famille. Sachant que je serai loin des Ă©crans, j’ai programmĂ© cet envoi une semaine Ă  l’avance 😉.

Et pendant que je savoure ce petit break, Taquito fĂȘte ses 1 an demain ! đŸŽ‰
DĂ©jĂ  32 Ă©ditions envoyĂ©es, que vous pouvez (re)dĂ©couvrir ici si vous ne suivez pas la newsletter depuis le dĂ©but đŸ„ł
Un immense merci pour votre fidĂ©litĂ© et votre soutien 💛

Bonne lecture !

1. Jusqu’oĂč faut-il aller pour plaire 📾?

C’est la question que m’inspire cette photo :

Je ressens un mĂ©lange de rire, d’admiration et de tristesse en la regardant.

😆 Rire, parce qu’avec les yeux rivĂ©s sur son Ă©cran et le casque vissĂ© sur les oreilles, la scĂšne frĂŽle la caricature.

👏 Admiration, parce qu’il faut une sacrĂ©e dose de rĂ©silience pour se mettre en scĂšne au milieu d’un tel chaos.

💔 Tristesse, parce que le changement climatique s’aggrave et que ces images deviennent la norme.

Je serais curieuse de connaĂźtre l’avis de cette jeune femme. J'espĂšre surtout qu'elle a consenti Ă  ce que son image circule Ă  travers le monde et qu’elle n’a pas Ă©tĂ© capturĂ©e Ă  son insu. J’ai cherchĂ© Ă  dĂ©couvrir son identitĂ© pour mieux comprendre le contexte de cette photo, mais malheureusement, je n’ai pas trouvĂ© d’informations Ă  son sujet.

đŸ—ŁïžApprentissage: on peut faire dire beaucoup de choses Ă  une photo, mais je prĂ©fĂšre ne pas m’aventurer dans l’interprĂ©tation de cette image et laisser chacun se faire sa propre opinion.🙂 

2. Les algues : un potentiel inexplorĂ© Ă  exploiter

Quand on pense aux algues, on pense gĂ©nĂ©ralement aux algues invasives qu'on retrouve sur les plages, celles qui dĂ©gagent une mauvaise odeur et qui viennent ruiner nos vacances. Mais
 l’univers des algues est un sujet totalement sous-estimĂ© et nĂ©gligĂ©. AprĂšs avoir lu La rĂ©volution des algues, je suis convaincue que les algues sont l’une des ressources naturelles les plus prometteuses (je n’oublie pas mes champignons chouchous, bien sĂ»r !).

Les opportunités sont immenses et les chiffres sont hallucinants :

  • 50% de l’oxygĂšne que nous respirons provient des algues

  • 2% des ocĂ©ans dĂ©diĂ©s Ă  la culture des algues pourraient couvrir les besoins en protĂ©ines de toute la planĂšte.

  • Le marchĂ© mondial des algues est aujourd’hui estimĂ© Ă  13 milliards d’euros, avec une croissance annuelle de 8%.

  • 95% de la production en culture provient de 5 algues principales

  • 97% de la production mondiale se trouve en Asie

    • 0,8% en Europe, dont seulement 0,1% en France, malgrĂ© le fait que nous disposons du plus grand territoire maritime du monde

    • USA + Canada ne reprĂ©sentent que 0,05% de la production mondiale

Les algues sont des bombes nutritionnelles: incroyablement riches en fibres, vitamines (A, B, C, D), minéraux (iode, magnésium, phosphore, fer) et sont faibles en graisses. Mais elles ne sont pas seulement un atout pour notre santé : les algues sont également une solution écologique majeure. Elles permettent de :

  • RĂ©duire les Ă©missions de mĂ©thane des ruminants, comme les vaches

  • Lutter contre la pollution plastique

  • Absorber le carbone

  • Aider Ă  la bioremĂ©diation, un processus oĂč les algues absorbent des polluants comme les nitrates et les phosphates

Certaines algues ont des pouvoirs magiques, comme celui de faire pleuvoir (Ă©mission d’iode gazeuse), communiquer entre elles ou encore diminuer la tempĂ©rature !

Le plus incroyable dans tout ça, c’est que cultiver des algues est relativement simple : il leur faut du soleil, de l’eau salĂ©e et des nutriments marins. Leur production est asexuĂ©e, ce qui signifie qu’elles peuvent ĂȘtre coupĂ©es en morceaux et bouturĂ©es pour ĂȘtre cultivĂ©es Ă  grande Ă©chelle.

En lisant le livre, je voyais des opportunitĂ©s Ă  chaque page ! Voici celles qui m’ont marquĂ©:

1. Alimentation et snacks : Itthipat Peeradechapan, un entrepreneur thaĂŻlandais, est devenu millionnaire en vendant des chips d’algues ! Elles sont trĂšs rĂ©pandues en CorĂ©e du Sud et reprĂ©sentent une alternative parfaite aux snacks traditionnels, souvent riches en graisses et en calories.

Pourquoi n’en avons-nous pas encore en France ? Je vois Ă©galement un grand potentiel pour des sauces, des soupes ou des cĂ©rĂ©ales enrichies d’algues.

2. Produits pour animaux: des entreprises comme Olmix, en Bretagne, développent des produits à base d'algues pour les animaux et les plantes. Un marché en pleine croissance !

3. Alternative au plastique: des startups crĂ©ent des emballages biodĂ©gradables Ă  base d’algues, comme les bulles d’eau distribuĂ©es lors du Marathon de Londres en 2019, qui ont permis d’économiser 200 000 bouteilles en plastique.

4. Mode: des entreprises fabriquent des vĂȘtements comme des t-shirts en fibres d’algues. Un exemple inspirant vient du Mexique, oĂč une entreprise transforme les bouteilles en plastique rĂ©cupĂ©rĂ©es dans l’ocĂ©an et la sargasse des plages en chaussures.

5. Biocarburants: Des entreprises explorent la création de biocarburants à partir des algues, en extrayant des lipides ou en produisant du bioéthanol à partir des sucres des végétaux marins. Leur utilisation dans la production d'engrais organiques est également prometteuse pour réduire la dépendance aux produits chimiques agricoles.

6. HygiĂšne: En Allemagne, une entreprise fabrique des tampons pĂ©riodiques Ă  base d’algues.

7. Briques et matĂ©riaux de construction: Dans les CaraĂŻbes, des entreprises transforment les algues en briques Ă©cologiques, un matĂ©riau durable pour remplacer les alternatives classiques. Il est aussi possible de produire des peintures Ă  base d’algues.

Le mot qui ressort en lisant ce livre, c’est Espoir.

Comme toute industrie en pleine expansion, il faut des dĂ©fricheurs, des innovateurs prĂȘts Ă  prendre des risques sans chercher la rentabilitĂ© immĂ©diate. Et comme pour toute ressource, il est essentiel d’établir des normes de biosĂ©curitĂ© rigoureuses pour Ă©viter tout risque environnemental et garantir une gestion responsable de la culture des algues.

đŸ—ŁïžApprentissage: GrĂące Ă  leurs multiples applications et leur potentiel Ă©cologique, les algues ouvrent la voie Ă  une vĂ©ritable rĂ©volution verte. Avec de l’innovation et de la vision, l’industrie des algues pourrait bien devenir l'un des secteurs les plus dynamiques du XXIe siĂšcle.

🎯Objectif : faire des recherches pour creuser une piste investissement (private Equity, actions ou autre)

3. Vaut-il mieux courir ou marcher sous la pluie đŸŒ§ïž?

Voici enfin la réponse à la question que nous nous sommes tous posée au moins une fois : vaut-il mieux courir ou marcher sous la pluie ?

Je vous épargne les détails des calculs mathématiques, mais voici le double résultat :

  • D'une part, la quantitĂ© d’eau reçue sur la tĂȘte et les Ă©paules diminue Ă  mesure que la vitesse augmente.

  • D'autre part, la quantitĂ© d’eau reçue sur la partie verticale du corps reste constante, car la rĂ©duction du temps passĂ© sous la pluie compense exactement l’augmentation du nombre de gouttes reçues.

đŸ—ŁïžApprentissage : “on a bien raison de se pencher et de presser le pas ! Mais attention, se pencher augmente Sh (la surface horizontale de l’individu) : il faut donc que cette augmentation soit compensĂ©e par l’augmentation de la vitesse !”

4. Vous ĂȘtes fatiguĂ©s. Ce n’est pas de votre faute đŸ’€ !

Je viens de lire cet article que je vous recommande chaudement si vous voulez comprendre pourquoi vous ĂȘtes fatiguĂ©s 😮.

Spoiler : ce n’est pas de votre faute.

Selon l’autrice, c’est une fatigue systĂ©mique, due Ă  notre sociĂ©tĂ© qui valorise la productivitĂ© sans fin et la performance, sans prendre en compte l'Ă©puisement qu'elle engendre.

Elle dĂ©crit avec un ton Ă  la fois incisif et sarcastique comment la fatigue est prĂ©sente Ă  tous les niveaux. 7 pour ĂȘtre exact: physique, mentale, Ă©motionnelle, sociale, sensorielle, crĂ©ative, et mĂȘme spirituelle. Ces diffĂ©rentes formes de fatigue sont entremĂȘlĂ©es et se nourrissent mutuellement, crĂ©ant une spirale sans fin de stress et d'Ă©puisement đŸ„±.

Pourtant, cette fatigue n'est pas seulement un problÚme individuel : elle est une conséquence de structures sociales, économiques et culturelles plus larges.

La sociĂ©tĂ© actuelle nous pousse Ă  accepter cette fatigue comme une norme, voire mĂȘme Ă  la glorifier. Il est devenu courant de se vanter d'ĂȘtre "sous l'eau" ou "overbookĂ©", et la productivitĂ© est devenue une religion. La fatigue est aussi devenue un produit que l’on exploite, avec toute une industrie qui propose des solutions, souvent superficielles et coĂ»teuses, pour tenter de la gĂ©rer ou de l'attĂ©nuer, tout en continuant Ă  nous pousser Ă  performer toujours plus.

Ce qui me frappe dans cet article, c'est la maniĂšre dont la fatigue systĂ©mique devient un levier pour maintenir des structures de pouvoir. L'employĂ© fatiguĂ© est un employĂ© docile, et l'Ă©lecteur fatiguĂ© est un Ă©lecteur plus facilement manipulable par des discours simplistes et populistes. L'Ă©puisement devient donc un mĂ©canisme de contrĂŽle. Ça sonne conspirationniste, I know, mais ça fait rĂ©flĂ©chir, non?

đŸ—ŁïžApprentissage: l'article ne propose pas de rĂ©ponse miracle face Ă  la fatigue mais incite Ă  prendre du recul, Ă  questionner ces injonctions Ă  la productivitĂ©, et Ă  reconnaĂźtre qu’elle est le produit d'un systĂšme bien plus vaste. C’est un appel Ă  se libĂ©rer des attentes irrĂ©alistes et Ă  repenser notre rapport au travail, Ă  la vie sociale, et Ă  nos prioritĂ©s.

Je trouve qu’il rĂ©sonne particuliĂšrement dans une Ă©poque oĂč l'Ă©quilibre travail-vie personnelle devient une quĂȘte de plus en plus difficile Ă  atteindre. Un article qui, mĂȘme s’il ne rĂ©sout pas tout, permet de poser un regard critique et nĂ©cessaire sur la façon dont nous vivons aujourd'hui.

5.  Ce qu’on oublie souvent sur Stromae

Stromae fait partie de ces artistes qui, plus je les Ă©coute, plus je les apprĂ©cie. A chaque Ă©coute, je dĂ©couvre des subtilitĂ©s que je n’avais pas remarquĂ©es auparavant.

Le mois dernier, j’ai regardĂ© un reportage sur lui qui m’a permis de comprendre pourquoi il a sorti 3 albums en 15 ans.

C’est un artiste perfectionniste, toujours en quĂȘte de nouveautĂ©. Sa crĂ©ativitĂ© est sans limite : que ce soit la mise en scĂšne de ses concerts (les jeux de lumiĂšres, les dĂ©cors, etc.), ses paroles, ses chorĂ©graphies, ses mĂ©lodies, ses costumes, ou mĂȘme sa maniĂšre de faire la promotion de ses projets (je pense Ă  son apparition mĂ©morable dans le JT de TF1 ou Ă  la scĂšne oĂč il apparaĂźt “ivre” devant le tram Ă  Bruxelles). Il a une telle originalitĂ© qu’il surprend constamment, en allant lĂ  oĂč on ne l’attend pas.

Ce qui m’intĂ©resse particuliĂšrement, c’est de comprendre comment les artistes crĂ©ent leurs Ɠuvres : leurs routines et les mĂ©thodes qu’ils utilisent.

Dans le reportage, Stromae explique qu’il commence toujours par la musique avant d’écrire les paroles. Il se concentre d’abord sur la composition des beats et des mĂ©lodies, souvent en expĂ©rimentant avec des rythmes et des sonoritĂ©s. Une fois que la base musicale est posĂ©e, il Ă©crit les paroles, s’adaptant Ă  l’ambiance et Ă  l’énergie de la musique.

Il confie d’ailleurs que l’écriture peut ĂȘtre un processus difficile : “C’est trĂšs ingrat, l’écriture, c’est un peu de souffrance et de solitude
 ça ne vient pas en un claquement de doigts
 c’est dur, c’est une mini dĂ©pression.”

Sa mĂ©lancolie et sa sensibilitĂ© sont touchantes. C’est aussi ce qui rend les tournĂ©es Ă©puisantes pour lui. Il a traversĂ© des pĂ©riodes de dĂ©pression sĂ©vĂšres et a dĂ» annuler plusieurs concerts. Cela l’a conduit Ă  l’épuisement, car il a du mal Ă  dire non. L’idĂ©e de devoir faire la mĂȘme chose toute sa vie le terrifie.

On ne peut Ă©videmment pas rĂ©sumer la carriĂšre d’un artiste Ă  des chiffres, mais certains d’entre eux sont assez impressionnants :

  • Ventes d'albums :

    • Racine CarrĂ©e (2013) : Plus de 2,5 millions d'exemplaires vendus dans le monde, dont 2 millions en France, en faisant l'album le plus vendu de la dĂ©cennie dans l'Hexagone. ​

    • Multitude (2022) : CertifiĂ© triple disque de platine en France avec plus de 300 000 ventes, et prĂšs de 750 000 exemplaires Ă©coulĂ©s Ă  l'international. ​

  • TournĂ©es :

    • Racine CarrĂ©e Tour : 209 concerts dans 29 pays, attirant environ 1,7 million de spectateurs. ​

    • Il y a 10 ans, Stromae a rempli le Madison Square Garden Ă  New York (19 000 places), rejoignant ainsi Charles Aznavour et CĂ©line Dion parmi les rares artistes francophones Ă  avoir accompli cet exploit. ​

  • Clips :

    • Papaoutai : Plus d’un milliard de vues sur YouTube ! ​

    • Formidable : 3 millions de vues en moins d'une semaine aprĂšs sa sortie. ​

    • Carmen : 8 millions de vues en 48 heures.

Et il n’a mĂȘme eu que 40 ans le mois dernier !

Je vous invite Ă  regarder son concert sur Youtube qui permet de prendre toute la mesure de l’immensitĂ© de son art.

🎯Objectif : RĂ©Ă©couter les 3 albums !

🌼C'est tout pour aujourd'hui ! J'espĂšre que cette 32e Ă©dition de Taquito Ă©tait appĂ©tissante. Si vous lisez / Ă©coutez / visionnez / crĂ©ez des choses intĂ©ressantes, n’hĂ©sitez pas Ă  me les partager : [email protected]

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A dans 2 mercredis 😘

Mathilde

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